C’est l’histoire vraie d’un amour d’enfance de deux adolescents, purs et tendres, pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1943.
Cet auteur grec, Nikos Kokantzis, nous fait découvrir, dans cet admirable roman, son premier grand Amour, « Gioconda ».
Ce voyage, nous le vivons à travers une myriade d’émotions qui s’inscrivent au plus profond de nous.
Nous accueillons l’éclosion du plaisir charnel, de l’interdit, du rire, de l’amitié, du chagrin. Mais aussi les sentiments, sans doute exacerbés par l’occupation des Allemands, par la mort.
Nous nous laissons envahir par cette perception d’une tout autre nature, par l’amour avec un grand A, les battements de son cœur, la douceur de sa peau, les baisers, la fougue.
L’auteur nous entraîne dans sa profonde nostalgie de la Thessalonique d’avant-guerre, à travers la disparition de la communauté juive de cette ville. Un hommage, une transmission pour que l’on n’oublie jamais cette guerre douloureuse et atroce, ni son unique amour invincible dans son cœur.
Car, la triste réalité est que Gioconda est déportée à Auschwitz par les Allemands, avec toute sa famille.
Là, naîtra peut-être la désespérance de l’auteur de ne pas avoir pu vivre entièrement ce magnifique amour.
Nikos Kokantzis ne sera l’auteur que d’un seul et unique livre.
